Une seconde

Westclox infernal numérique
Après son cri la chambre est vide
Quand j’émerge les yeux de farine
Les cheveux gris des crochets

L’encre des essais coule de mon sexe
Pour comprendre la cuvette de la nuit
J’en découpe des parcelles
Je les colle sur mon front

J’ai la cervelle qui dégringole
La mue circonvolutoire
Du sable sanglant au nombril lunaire
L’escalier en tendons roussis

Je suis chimique et froide pour de bon
Exclue primitive quand l’heure étouffe
Dans le dédale des tableaux
Dans l’apnée jaune de mes aïeux

L’outrage de la papesse minuscule
Continue d’engluer mes nuits
Avec les verres du placenta acide
Mystère d’urine la sonnerie tyrannique

Laisser un commentaire