Pendant que mes gencives dégèlent

Dans l’indifférence générale, je plie l’eau de ma lessive pour en faire des odes pindariques.

Les covolumes dont le morceau du festin cuit sur les bardots, leurs salades pyriques qui ont a yodlé des sonnets aux centaines de pains ensablés, tous ont d’abord goûté le trèfle obscène alors que moi, l’énergie de la thlipsie me gagne, ce frisson qui fait que le cuir (et d’autres sherpas) dévore mon passé. J’ai senti que je déchirais, la spectrographie tremblante a nié la plupart de mes fragilisations et les téraflops disparaissent en ricanant dans leurs moustaches. Il y a un plongeur sur mon divan, il est le bien-aimé de Jupiter, il me tend un gobelet que la foudre frappe avec son œil de sperme automobile.

Très sagement déchaînée dans la solitude d’être une corneille, un peu humectée quand les redresseurs phosphorescents courbent les madelonnettes et les aspirent pour esquiver toute trace de mémoire, je grimace sur les herbes amères en agitant le tambour fromager. Dans ce choc , je vois rivaliser deux circonférences qui vomissent des hôpitaux et des cathédrales. Aux «suffusions bien», répondent les «bombardons le salut», seule la reine lève l’ambiguïté du phlegme mental. J’ai touché les chaînes de mouches, j’ai fait des merles sur ton devoir parce que mademoiselle Combray, elle adore les chats et les papillons nains ô douleur de la défaite, les gens pleurent, les gens pleurent, le rhésus est jessuscité. Attention! Il se pourrait que le fibulaire batik en cage se mette à nu, que le cerf profond se distende, ta caresse est familière sur mon gaz synovial.

Une balle idiote, tous les pendus préfèrent l’électricité, mes premières vicissitudes dans la chambre des miettes vieillissent en duplex. Je veux un métal fatal, toute la croissance fabuleuse que vous leur fournissez et les cheikhs qui compensent juste de la vengeance et avalent le synchrotron. Les céphalométries hantent le tissu de mon méat lyrique, du vin ! du vin ! du vin et un navire-coup-de-pied soufflé dans la neige.

Le savoir grandi et frissonnant – implacable, quoi.

Érosion cyclique

Docteur, je suis morte

Ailleurs mobile rugueux moite
Parti reniant tradition sur mesure
Une fois noire de révolte pour la gloire anti-monogame

UN

Suicide mou
près de la pointe
la marche aux têtes
au bout des peines
vers midi
La lutte des pluies
Corps du Chist
envies de femme
gin and tonic
HEY HEY moins quart
soulier-racine
mot silence
phobie sociale
mémoire morte

filtre au gris
mère batterie
no iron
aspirine
numérique
garantie
stérilet
arsenic
février noir
amino acid
chien de fusil
veston de pluie
moche candeur
l’heure sonne

Un canon scié dans la bouche

Domi sorc

outigué on nessan krootos stantifer justindre. Clontifrut cale mennne tipe cauterin carcos strutelicause une peu un peu illustrons l’ensemble de l’oeuvre flitiflitifliti trbune au profond composé signe sans référent melkri brigirt alle werde malilowinwin jen iun tekston en una konstruita lingvo vi ne rimarkos ĝin ĉar vi estas stulto idioto kaj tial mi amas vin jamais lu sur le volet la grande ligne claton candinosimonde royimbw crontoncomptack métastases littéraires métastases littéraires la réalité est incertaine dardons la moelle sans aide le savon du fracas testilandry demetrasse denercouse ararpadacon novatale padacon resafo les mots m’épuisent je suis une crevasse possible le bleu meurtre capillaire critristateur métriquistord ya domi sorc trose ya domi sorc trose

Garderie prémonitoire

Signe des temps : mon alphabet odieux et mes vérités molles fondent sous ce ciel sans soleil. L’abracadabrante sagesse de mes clavicules coule entre mes doigts, nymphes humides de cette pluie qui me met au monde. Mots sans organes et orages sucrés, l’adversaire terrible grince ses parades d’acier contre mes lieux et mes sites de plis lunaires. Je rêve et j’expire contre l’isthme maléfique de son cœur agricole.

Kōan technologique

Entendu tel quel.

Une fois, le Bouddha demeurait à Srâvastî, au bosquet de Jeta, dans le jardin d’Anâthapindada.

Alors l’honoré du Monde dit aux moines :

« AUTO FEED XT 27 38 IRQ 14 (0[Cs[Ce[255) GND MBS OFF IOCHRDY SB QPL_INL 704 483 983 991 088 651 471 900 ADP COMET MEGAPHONE ROOT QUERY RELAY PRELOADER QPL_INL 704 775 301 644 881 970 548 226 860 SERVER STROBE FF = FUNCTION A, B, C, D IF 3 C&&B.O&&! B.B FOR A&&A.C;A=A.A A U56 27265 DMA CLJ In2 CHANNEL POWER GOOD +5V/EPROM 411000DRAM TTL-DB15 I/O WAIT -3FFH AT DRQ0 WINDOW.__ON SSRPAY LOAD FIZZROOTID SSRB ROOT CONTENT ID PAY LOAD TYPE OTHER STATUS SUCCESS MASTER DMA 0087 CMOS

Voilà, moines, ce qu’il faut savoir ». 

Alors les moines, ayant entendu ce que le Bouddha avait enseigné, le reçurent avec joie et le mirent en pratique.

Propos anémiques de la morue salée

Tchakleppz tramlin bzzimize kroutzon miniumute plokteur sortuvte burtowitz ajquotes platzmannant un jour dans le métro je lui ai dit « je vous demande pardon mais il faut absolument que je vous dise vous êtes la plus belle contribuable de mémoire de wagon » et sur ce je me suis atrustonnée la thlukpotine divuscute à deux doigts vingt-trois spirales dans ma régulière raie culière lui dirai foutons sur le futon deux rangs de culs rancuniers SEULS LES CHAUFFEURS EXERCENT un contrôle sur leur pensée Toulouse bec Toulouse bec Toulouse bec tout l’Ouzbeque muse du métro CETTE FILLE qui sait s’entourer de mystère bien hâte de la revoir qui de mystère la revoir sait s’entourer une fille mais oui mais oui mais oui mais oui je mettrai ma robe rouge de viande blanche et la demanderai en mariage 1,2,3,4,5,6,7,8,9 dwiticukle glazmandru elle dira de la boire et je la gottmalinerai dans le troufflacteur à joujoitins récite récite récite je suis pleine de mots stavtontiques et je bois des paroles vénéneuses comme une brique de laine intersubjective.

Fortune Cookies

  • Vous trouverez l’amour lorsque le camion brachycéphale et l’intrigante perforeuse auront ourdi le complot des putains fromagères.
  • Confucius disait : le rhinocéros qui broute du mazout finira toujours par chanter des arias avec les clones de Staline. Pourquoi alors s’épiler les jambes ?
  • La chance viendra comme un candidat présidentiel pêchant la morue sur le toit d’une boulangerie.
  • Votre langage sera clair sur réception des messages hachurés : o i  la lang   cosm  de mont     c’e   le gou   éval   n   bris  de l’i     pri    ot       v  – discours vertical vertébré sexuellement intellectuel.
  • Confucius disait : le garde-manger du cannibale, c’est la salle d’attente de l’urgence.
  • Attention aux chiffres impairs et aux pléonasmes glorieux des prismes lexicaux.
  • Le vendredi sera votre jour chançeux, à moins que la pureté tellurique puisse se passer de l’ombre machinale.
  • Au travail, tentez de caresser le piston en sucre d’érable dans le centre-ville intime de la secrétaire-thermomètre.
  • Savoir rire de la mort est bien pratique lorsqu’on visite le Yukon en monocycle.
  • Vous avez toujours su que le Gange coule près de Shawinigan ; on y fait flotter des billots pour récurer votre karma.
  • Quand le ciment frais crie « Kool Aid ! Kool Aid ! » – vos yeux deviendront orange et ce sera très mauvais pour le taux de glucose de vos larmes.
  • Ne dites jamais « je t’aime »; la constitution canadienne ne le permet pas explicitement.
  • Les cocottes en papier sauvages hibernent l’été parce qu’elle ne peuvent être recyclées autrement qu’en factures d’huile à chauffage.
  • Je connais intimement la Vache qui rit car elle m’a enseigné le tango dans un bordel de Buenos Aires.
  • Dans mon atlas personnel, on retrouve l’Utah sous mon nombril, car c’est là qu’est situé le Grand Lac Salé.
  • Trop écrire, c’est comme devenir sœur cloîtrée : ça donne mal au poignet.
  • Je n’utilise que des mots grinçants. Avec la poudre qui en résulte, j’engraisse les dictionnaires pour y faire pousser des adverbes.
  • Les sandwichs aux œufs sont une excellente source de participation démocratique.
  • Je préfère marier ma cousine unijambiste que de collectionner les vrilles incrédules des souris intégrales.

En avant pour le recul latéral prolétarien !

Certains camarades qui épilent des poulets flavescents sont devenus utilitaristes, se conduisent d’une manière socratique et tiennent des propos vagues sur les coupe-jarrets clarinettistes, le cénozoïque, le munster génital et le balénoptère furonculeux. Ils rendent responsables de tout ce qui ne va pas les gonades émoustillées travaillant dans les ruelles ; quant à eux, ils s’estiment légitimement judéo-espagnols ; ils ne voient que leurs pucelages graveleux et sont aveugles à leurs pertes protéagineuses ; ils n’aiment que les protège-slips laiteux et ne peuvent donner aucune estocade chimérique. Les camarades épilateurs de volaille ambrée doivent s’employer sérieusement à vaincre ces défauts syntaxiques.

« Apprenez vos déclinaisons latines ! » (18 novembre 2021)
Œuvres choisies de Mme A.A. l’Antiphilosophe, tome IV

Bois mort

Je suis de retour [sans faire de bruit].

Besoin étrange de crier les lèvres closes. Je ne suis pas malade Je suis la redoutable Martha « Calamity» Jane Canary reconvertie en infirmière. Depuis le début de 1878, je me consacre aux victimes de l’épidémie de variole qui décime le Dakota du Nord. Je t’en supplie, fais vriller ta langue sur mon anus Je bois comme un homme Je jure comme un homme mais je pleure parce que j’ai mal comme la gamine que je ne devrais plus être Je monte à cheval toute nue avec le doigt rivé sur ma gachette. ARMÉE D’UN GODE HYPODERMIQUE, j’attaque les trains avec la bande de Wild Bill Hickock et je ramasse des fonds pour l’orphelinat des petits aveugles onanistes en faisant des stripteases dans le wasabi avec ma cousine UNION CARBIDE.

Je vais mourir et je m’en fous je vais mourir et je m’en fous je vais mourir et je m’en fous je vais mourir et je m’en fous je vais mourir et je m’en fous je vais mourir et je m’en fous je vais mourir et je m’en fous je vais mourir et je m’en fous je vais mourir et je pleure.

Autoportrait intoxiqué

Je suis la mie
Je suis la môme
Je suis la ventouse
Je suis la plaie de l’or
Je suis la noune alcaline
Je suis la putain des tabloïds
Je suis la vierge de Nuremberg
Je suis l’épouse de Charles Fourier
Je suis la petite fille aux tresses noires
Je suis la papesse des voyelles minuscules
Je suis la mort des connaissances justifiables
Je suis l’intégrale triple des doctorants pervers
Je suis la vendeuse d’amour du couloir de la mort
Je suis la perte vaginale de Sainte Thérèse de Lisieux
Je suis la pondeuse exsangue et nue d’avortons littéraires
Je suis la femme ondulatoire et corpusculaire de l’Apocalypse