Je suis une fille publique car je reçois en privé.
Je suis haute comme trois pommes mais j’arrive à appuyer sur le champignon.
Je me mets au vert quand je suis dans le rouge.
J’en ai plein le dos d’être sur les genoux.
J’ai le cœur à la bonne place, c’est-à-dire sur la main.
Je couperais bien les cheveux en quatre, mais j’ai un poil dans la main.
Je pends mes jambes à son cou chaque fois que nous faisons soixante-neuf.
Je ne peux pas le sentir car il m’a dans le nez.
Je lis une feuille de chou qui appartient à une grosse légume.

J’y suis allée pour des prunes ; je suis vraiment une bonne poire.
J’ai tant mangé de vache enragée que personne ne viendra m’enlever le pain de la bouche.
Je frise le code avec mes alibis tirés par les cheveux.
Je n’y vais pas de main morte quand je travaille d’arrache-pied.
Je n’ai pas froid aux yeux car ils ne sont pas en face des trous.
Je ne lui vais pas à la cheville et ça lui fait une belle jambe.
Je ne suis pas dans mon assiette mais je n’en fais pas tout un plat.
Je me mets sur mon trente-et-un tous les trente-six du mois.
Je mets des bâtons dans la cinquième roue du char.
Je mets les voiles pour jouer les filles de l’air.
Je suis leur tête de Turc car ils m’envoient me faire voir chez les Grecs.
J’ai beau brûler la chandelle par les deux bouts, je n’arrive pas à les joindre.
Je pêche en eau trouble quand je remue ciel et terre.
J’ai fait mon barreau derrière les barreaux.
Je lui fais porter le chapeau car je n’en fais qu’à ma tête.
Je suis toujours dans le pétrin car je suis une bonne pâte.
Je lui ai mis la puce à l’oreille en cherchant la petite bête.