Garderie prémonitoire

Signe des temps : mon alphabet odieux et mes vérités molles fondent sous ce ciel sans soleil. L’abracadabrante sagesse de mes clavicules coule entre mes doigts, nymphes humides de cette pluie qui me met au monde. Mots sans organes et orages sucrés, l’adversaire terrible grince ses parades d’acier contre mes lieux et mes sites de plis lunaires. Je rêve et j’expire contre l’isthme maléfique de son cœur agricole.

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