Cher journal,
Je ne cesse de varier le contenu des représentations pour dégager l’essence des vélos hémophiles. Je me rends souvent à la piscine pour convaincre les filles carbonisées de couvrir leurs cuisses et envahir le Pérou. Les glanstrouphistes de Lotbinière ont les yeux fixés sur mon minou oignon les dents de sucre ma mère est vierge. Jamais jamais jamais je n’avale les envies vitreuses de Cyrille et Méthode, je cultive plutôt des adverbes dans mon nombril oh viens les sentir profond profond profond viens les sentir on me mitraille le joséliste et je les sens je les sens je les sens. Personne ne veut tourner ma page parce qu’elle est molle comme un durillon transversal sur l’ovule de mon cœur. Viens près de moi avec ta langue caillée, j’ai les veines comme du papier riz la + quand tu me présentes un rouleau bon marché avec tes ongles humides subsumant mes désirs.

J’ai des mots pour mille ans mais trop peu de secondes pour leur donner le sein. J’ai des phrases comme une papesse de petit lait, plein l’utérus avec un cordon hygiénique, mais elles ont goût de postface et tous les garçons sans corps s’en détournent. J’ai des paroles vraies et acides comme des peines d’amour mais il n’y a plus de souveraine dans les limbes.